Le vrai prix de votre entreprise

Le vrai prix de votre entreprise

C’est un problème pour de nombreuses entreprises. A l’heure de céder leur société ou leur entreprise personnelle, les propriétaires des lieux doivent fixer un prix de vente d’entreprise qui ne soit ni trop élevé au risque de n’avoir personne d’intéressé, ni trop bas pour le regretter ensuite.

 

Que faut-il faire ou ne pas faire, c’est ce que nous vous proposons, par la suite, de découvrir ; une lecture qui peut rapporter gros.

 

A ne pas faire

Tout d’abord, il faut savoir que le prix de vente d’une entreprise ne se base pas sur l’argent que vous y avez placé.

 

Le projet que vous avez ensuite n’intéresse pas, non plus l’acquéreur, et il ne vous paiera pas pour ce que vous avez prévu de faire de cet argent.

 

Inutile, aussi, de vous fixer par rapport à une autre vente d’entreprise, les valeurs changent selon le type d’entreprise, selon son activité, selon la période de vente, selon le site, selon la région, selon la qualité de l’entreprise et ses résultats.

 

Enfin, si la loi de l’offre et de la demande joue dans la vente de produits, elle a beaucoup moins d’incidences dans la fixation du tarif de vente d’une entreprise.

 

En fait, les critères sont tellement nombreux qu’il ne faut surtout pas se référer à des ventes qui pourraient vous sembler similaires, il y a très peu de chances qu’elles le soient réellement.

 

Quels sont les atouts ?

En fait, le prix évolue selon l’époque, le lieu et les stratégies. Et, en parlant de stratégie, ce qui intéresse le repreneur, ce n’est pas seulement ce que vous faites de votre entreprise, mais ce que vous allez en faire.

 

Qu’avez-vous mis en place pour son avenir et quand est-ce que ces actions porteront leurs fruits ? Avez-vous investi sur le futur pour un développement assuré de l’entreprise ?

 

Ce sont ces actes que jugeront un éventuel acquéreur et non le passé.

 

Quelques conseils

Avant de recevoir d’éventuels repreneurs, il est prudent de suivre quelques conseils qui vous éviteront des déboires ou des questions gênantes de vos visiteurs.

  • Ayez une comptabilité parfaitement à jour, visée par un professionnel, vérifiée et juste.
  • En effectuant cette mise à jour, profitez-en pour tout revoir afin qu’il ne subsiste aucun doute. Eliminez les dettes clients qui ne rentreront jamais, les stocks d’invendus qui ne sortiront plus désormais et tout ces problèmes que, jusque là, vous n’aviez pas eu le courage d’affronter. Faites-le avant que les acheteurs ne les découvrent et qu’ils fassent péricliter la vente.
  • Vérifiez que votre entreprise est à jour dans ses inscriptions, dans ses statuts, que vos créations sont bien protégées par la propriété industrielle, etc.
  • Vous devez connaître la valeur minimale de votre entreprise. Elle aura été déterminée par une personne totalement neutre en fonction de ce que vous faites, d’où vous êtes placé, de vos résultats, et tous les critères permettant de définir ce seuil inférieur.
  • Vérifiez que la valeur et l’avenir de votre société ne dépendent pas de votre seule présence afin qu’un acquéreur puisse conserver la clientèle actuelle et la développer.

 

Pour savoir si l’opération est bonne

Si, au final, vous voulez savoir si la vente de votre entreprise a été bonne pour tous, il suffit de laisser passer un peu de temps et voir si tout le monde est satisfait, vous comme votre acheteur.

 

Si vous sentez que vous avez vendu le bon prix et que votre acheteur réalise, lui aussi, de bonnes affaires, c’est que le prix était juste et que la négociation a été la bonne.

 

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